Le titre de l’oeuvre la plus célèbre de William Faulkner (1897-1962), « Le bruit et la fureur« , dont le narrateur principal, Benny, souffre de déficience mentale, est un emprunt à la célèbre citation de Macbeth définissant la vie: « La vie n’est qu’une ombre qui passe, un pauvre acteur qui, son heure durant, se pavane et s’agite sur la scène, et que l’on n’entend plus. C’est une histoire contée par un idiot, pleine de bruit et de fureur – et qui ne veut rien dire ». Ainsi, dans l’oeuvre de William Faulkner, il faut chercher les vérités essentielles là où le langage fait naufrage, dans ses ruptures, dans le manque de grammaire… dans ce qui ne veut rien dire.
Ou, au contraire, là où l’excès de langage correspond à l’incapacité humaine à exprimer quelque chose de plus grand que soi.

Dans cet article, je vous révèle deux procédés d’écriture empruntés à Faulkner.
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